Existence , essence et légumes d'accompagnement

il est dans la vie , de grandes questions , qui trainent parfois jusqu'à son terme, en suspens ...certaines nous angoissent terriblement et nous transforment en insomniaques en quête , ou en perte de sens ..Alors , parfois , il faut agir , consulter un spécialiste , s'inscrire dans un club de macramé , pratiquer les arts martiaux , peindre , écrire , composer , blogger, ennuyer ses voisins , harceler ses contemporains , mener une vie d'enfer à ses proches...
D 'autres questions , elles , restent sans réponses , elles nous taquinent chaque jour un peu, trop peu pour qu'on veuille y consacrer notre temps , comme un petit agacement de canine passager(si tant est que cela existe), on ne va pas jusqu'à consulter un dentiste ...Et cela reste , en nous , insidieusement , la vie est faite de petites choses de ce genre...
Parmi elles, sans aucun doute en pôle position :
"Fonction et utilisation des légumes d 'accompagnement ..."
Je commande un steak dans une brasserie , accompagné dse haricots verts , pire , de frites- maison.le plat arrive , tout en beurre maître d'hôtel (?), en plus de la "garniture", que faire de cette micro garniture , cette feuille de salde esseulée , ce petit morceau de tomate orphelin , non assaissonés...perdus dans un océan de cholestérol potentiel .Le manger ?ce n 'est pas très bon ...le laisser , ce n 'est pas très chrétien ...Et lorsque l 'on vient de s'avaler deux cent grammes de charolaise , notre( bonne) conscience nutritive réclame bien un peu de douceur verte ...
Que faire de ces parias de la cuisine , de ces légumes parcelés , solitaires , boudés et la plupart du temps échoué par millier dans nos poubelles ?Combien de kilos de tomates , combien de quintaux de tomates partis sans retour pour ces courses lointaines ?
Le débat est ouvert .
Le monde , la vie est faite de détail , ne l 'oublions pas et prenons ce problème au sérieux , il fait partie du grant Tout

Pour le retour , un peu d'information

Hal Blaine may well be the most prolific drummer in rock and roll history. He's certainly played on more hit records than any drummer in the rock era, including 40 ..1 singles and 150 that made the Top Ten. Eight of the records he played on won Grammys for Record of the Year. Blaine, who was born Harold Simon Belsky in 1929, became a professional drummer in 1948 and joined teen idol Tommy Sands' band in the late Fifties. He was the most in-demand session drummer in Los Angeles during the Sixties and early Seventies, and a list of musicians he played with reads like a who's who of popular music. In 1961, Blaine drummed on "Can't Help Falling in Love With You," one of Elvis Presley's most memorable sides, and he would play on Presley's film soundtracks throughout the Sixties. However, Blaine's best-known affiliation is with producer Phil Spector, where he served as the percussive backbone of the "Wrecking Crew" the nickname that younger studio hands on the L.A. scene bestowed on themselves after the rock-hating old-timers complained they were "wrecking the business." He was a key component of Spector's "Wall of Sound" production, which yielded such classic rock and roll hits as "Be My Baby," by the Ronettes, and "Da Doo Ron Ron," by the Crystals. Blaine also established a fruitful relationship with Beach Boys leader Brian Wilson, for whom he served as the first-call session drummer. Blaine appeared on innumerable Beach Boys hits, ranging from "Surfer Girl" to "Good Vibrations." He also drummed on countless recordings by the cream of West Coast pop musicians, including Jan and Dean, the Mamas and the Papas, the Byrds, Johnny Rivers, the Association, Sonny and Cher, the Grass Roots, and Gary Lewis and the Playboys. On the more "adult" side of the pop ledger, Blaine played drums on recordings by Frank Sinatra and Herb Alpert and the Tijuana Brass. By Blaine's own estimate, he performed on 35,000 recorded tracks over in a quarter century's worth of work. He published his memoirs, Hal Blaine and the Wrecking Crew, in 1990.

LACONIQUE

www.myspace.com/yvinek

...a work in progress

L'IMPRÉVU

Paye pas de mine , à quelques encablures pédestres de mon chez moi , un petit restaurant PMU , à l 'ancienne où Gabin paurait pu élire domicile quelques jours.Au fond , un restaurant " de luxe" où se traitent les affaires et se remplisse les estomacs de mets haut de gamme .Le patron , collectionneur de postes de TSF , ne fait pas de vagues, il ne semble pas en éprouver le besoin .Au bar , la cinquantaine un peu usée, raleuse , désagréable et colérique, un personnage haut en couleurs fait sa loi , et personne ne lui répond , jamais ...Tout au plus un haussement d'épaule discrets , des yeux levés au ciel ...
Au service , Mr Richard, à l 'ancienne , bedaine en avant , chemise blanche et mauvaise humeur, sourires rares et chers .Les premières visites furent pénibles , il faillit ne pas y en avoir d'autres .On se sent timide dans un endroit où l'on a l'impression de mériter un repas que l'on paye.la qualité du contenu et la réjouissance des papilles forcent la patience , j'y retourne malgré l'adversité , parfois en traînant la patte ,sortant quelques fois en me promettant de ne jamais y remettre les pieds ;Et puis , allez savoir pourquoi , je tiens la cadence , cet endroit m'intéresse , il m'intrigue , c 'est le lieu idéal d'observation d'un monde que l'on croyait disparu .Comme tous les secrets , celui-ci se mérite...Et puis , sans raison particulière , sans que l'on puisse savoir quand le coup est parti .Monsieur richard s'ouvre , il interroge , s'intéresse; mes horaires un peu à contre-temps , mes activités, ma vie ..Peu à peu , on discute , il me raconte au nez et au poils(nombreux) de son menton quelques anecdotes croustillantes sur la dame du bar ,son tempérament , ses colères ...la cohabitation difficile , la répartition des pourboires , l'entretien de la machine à café , une foule d'autres choses passionnantes.Aujourd'hui , on se serre la louche , on papotte , échange quelques clins d'oeil lorsque la vielle fait son cirque ."L'imprévu" cache, ses secrets avec art et expérience , les découvrir peu à peu est un parcours initiatique ...